LA PLACE DES GROTTES : UN ÉNORME DÉFI DE COHÉSION SOCIALE Quel effort est-il acceptable de centraliser sur un quartier ? Est-ce que le sacrifice de la qualité de vie d’un petit nombre au profit du plus grand nombre serait défendable ? Est-ce que l’option de répartir l’effort sur le territoire ne vaudrait pas la peine au moins de s’y essayer ? Comment faire cohabiter des personnes qui sont atteintes profondément dans leur santé mentale et physique avec des enfants qui ne demandent qu’à jouer en bas de chez eux ? Comment réparer le fait de ne plus être chez soi dans un espace qui devrait appartenir à tout le monde ? Quelles solutions crédibles sur le long terme? Comment les enfants vivent-ils ce quartier ? En comparaison avec d’autres villes suisses, quelles stratégies ont été adoptées par les autorités ? Comment les habitantes et habitants ont été mis à contribution? Comment restaurer ou encourager une forme de dialogue entre les personnes qui ont besoin du Quai 9 et ses riverain·es ? La situation actuelle de la place des Grottes pose toute une série de questions fondamentales en termes de cohésion sociale. L’arrivée du crack a mis à mal toutes les catégories de la population : les usagères et usagers du Quai 9, les riveraines et riverains de tous âges et en particulier les enfants, les professionnel·les comme les commerçant·es, ou encore les forces de police, les services socio-sanitaires… la vie, quoi ! © Greg Clément RAPPORT ANNUEL 2024, ANALYSE 28
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