Atelier graffiti sur les murs de la Villa Valencien, vouée à être détruite. TSHM Thônex © Eric Roset au-delà du social. C’est une richesse en termes d’approche, notamment socio-éducative, qui permet le contact avec la jeunesse et les amène à trouver des réponses à leurs questionnements. Avec son tissu de partenaires, ses professionnel·les et la proximité avec la jeunesse, c’est un acteur en mesure de faire ce travail et qui dispose d’un rapport de confiance avec celle-ci. Ce rapport est déterminant et il est beaucoup plus difficile pour nombre d’institutions ou une autorité communale. LA FASe A EU L’OCCASION EN 2023 DE CRÉER UN NOUVEL ESPACE D’ACCUEIL POUR LES JEUNES DE 12 À 15 ANS, COMME TROISIÈME PILIER À CÔTÉ DE LA MAISON DE QUARTIER ET L’ÉQUIPE TSHM. SUR QUELS ÉLÉMENTS DOIT-ELLE TRAVAILLER CES PROCHAINES ANNÉES? Ce que je vois et c’est en lien avec des décisions prises par le passé, c’est un manque de coordination globale avec les acteurs extracommunaux. La réalité thônesienne est très particulière, avec un territoire très étalé, imbriqué avec ses communes voisines et une grande proximité avec l’agglomération d’Annemasse. La FASe peut nous aider, avec ses relais, à développer une coordination plus large et sortant des frontières de la commune. C’est l’étape à venir : celle de la coordination à une plus large échelle. L’échelle régionale, intercommunale et même transfrontalière, celle qui correspond à la jeunesse. Les actions socio- éducatives et socioculturelles doivent s’adapter à cette échelle. C’est un sacré défi, mais un défi nécessaire. L’enjeu est institutionnel, politique mais aussi financier. Le Fonds d’appui à la cohésion sociale (Fonds FACS) peut être un instrument intéressant à ce titre pour démarrer des projets d’ampleur, structurant et transcendant les frontières. FONDS FACS Initiée en 2013 par la Fondation, le Fonds FACS permet le financement de projets originaux favorisant la cohésion sociale et la réduction des inégalités dans les communes et quartiers en difficulté (référence CATI-GE, Centre d’Analyse Territoriale des Inégalités de Genève). Ce fonds est alimenté sur décision du Conseil de fondation via les éventuels bonis aux comptes. À ce jour, plus de 80 projets ont été financés pour près de 1,2 million de francs. RAPPORT ANNUEL 2023, ANALYSE 29
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