FASe - Rapport Annuel 2021

DES PRIORITÉS AFFIRMÉES ENVERS LA JEUNESSE Alerté par la situation préoccupante des plus jeunes en lien avec l’évolution de la pandémie, le Conseil de fondation a validé en avril des Lignes directrices prioritaires en faveur de la jeunesse*. Celles-ci s’appuient sur les pratiques des terrains et sont perçues comme essentielles pour prendre soin des enfants et des moins de 25 ans, particulièrement impacté·es par l’absence de loisirs et par les restrictions. Diffusé tant à l’interne qu’à l’externe, ce document est construit autour de trois axes : » L’affirmation des ressources individuelles et collectives Ce premier axe vise à permettre à la jeunesse d’exprimer leur difficulté et leur vécu, dans une approche ouverte et positive, à travers la poursuite et l’augmentation de l’offre d’espaces d’écoute. Un accent a été mis sur le renforcement des ressources de chacun et chacune. » Le renforcement de l’agir et de l’entraide Ce second volet favorise la mise en place d’actions permettant de construire des logiques d’entraide et de solidarité, aussi bien entre les jeunes qu’avec d’autres publics. De nombreux projets sont en place et en développement pour les soutenir. L’enjeu majeur a été de faire en sorte que les jeunes ne lâchent pas leur projet personnel et leur implication dans le collectif. » La prévention de la précarité La dégradation des conditions économiques d’une part importante de la population a nécessité de porter une attention particulière sur les conditions des familles, sur l’accompagnement dans les parcours de formation, ou encore sur l’examen de la situation administrative d’un ou d’une jeune. Cette priorisation n’est pas nouvelle ni révolutionnaire pour les terrains. Au-delà de la focalisation qu’elle a entraînée, le rôle et la fonction de l’animation socioculturelle ont pu être mis en valeur dans la situation particulière que nous avons traversée, et ceci tant auprès des communes que du Canton, mais également auprès des autorités sanitaires en charge de l’application des normes fédérales et cantonales. CANTON? COMMUNES? C’est bien évidemment le dossier d’un éventuel transfert de charges et de compétences qui aura constitué le point central des travaux du Conseil de fondation durant l’année. Le Conseil d’État attend en effet une participation plus importante des communes au financement des politiques cantonales. Dans les discussions, plusieurs « objets » ont été mentionnés, dont la FASe. Un avant-projet de loi a ainsi été soumis en octobre au regard de l’Association des communes genevoises (ACG) et au Conseil de fondation, modifiant la répartition du financement et l’équilibre du Conseil de fondation, en vue d’une période transitoire. De par sa composition, regroupant en particulier des membres du Canton et des communes, le Conseil de fondation n’a pas pu se prononcer sur le contenu du projet. En revanche, il a adopté une résolution contenant les points suivants : 1. la garantie des prestations, des actions et des missions prévues par la loi J 6 11 en particulier l’animation socioculturelle et le travail social hors murs à la jeunesse et à la population, dans une approche territoriale de cohésion sociale, conçues dans une vision d’intérêt général et de solidarité à l’échelle de la commune, du canton et de l’agglomération ; TRAVAUX DU CONSEIL DE FONDATION Trois sujets ont particulièrement mobilisé le Conseil de fondation en 2021, soit l’impact de la pandémie sur la jeunesse, les débats sur un potentiel transfert de charges et de compétences du Canton aux communes et la mise en œuvre des recommandations du Service cantonal d’audit interne. RAPPORT ANNUEL 2021, FONDATION 10 L’enjeu majeur a été de faire en sorte que les jeunes ne lâchent pas leur projet personnel et leur implication dans le collectif.

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