FASe - Rapport Annuel 2020
42 43 RAPPORT ANNUEL 2020, RESSOURCES HUMAINES & FINANCES RAPPORT ANNUEL 2020, RESSOURCES HUMAINES & FINANCES Par son implication dans la formation initiale, la FASe participe à l’insertion sociale de jeunes et moins jeunes. Elle favorise la naissance d’une identité professionnelle centrée sur la découverte et l’expérience du terrain. «Apprendre un métier c’est avoir un projet, c’est pouvoir se projeter différemment dans l’avenir…» Isabelle Johner-Demierre, praticienne formatrice à Rinia Contact Au cœur du travail social, la Fondation pose un regard expert sur le métier d’animateur·trice. Elle fait partie des acteurs principaux de la formation pratique des étudiantes et étudiants en Bachelor of Arts en travail social de la HES-SO. En outre, elle entretient une solide collaboration avec la Haute école de travail social de Genève à travers des échanges de savoirs : interven- tions d’enseignant·es HETS dans les formations internes FASe, présence de professionnel·les de l’animation dans le cursus de formation de la HETS ou mise à disposition de terrains pour des modules spécifiques de formation. Enfin, Christophe Mani, directeur opérationnel, repré- sente l’institution au conseil académique. FORMATION PRATIQUE DU CURSUS HETS En 2020, la FASe a accueilli 17 stagiaires HETS de 2 e année et 3 e année pour un stage de cinq mois. Les périodes de formation pratique permettent à chaque étudiant·e de compléter sa connaissance du milieu institutionnel et de la profession, de parfaire sa compréhension des problématiques sociales et des besoins des populations ainsi que de s’initier à la pratique de l’intervention en travail social et de se construire une posture professionnelle. Le Secrétariat général rencontre les étudiant·es en début et en fin de stage. L’objectif est de proposer un espace d’information et d’échanges indispensable à la cohésion institutionnelle et à la compréhension des réalités de chacun·e. Lors de ces séances, les étudiant·es ont la possibilité de partager leurs expériences, réalisations, res- sentis, questionnements, difficultés et réussites. Pour beaucoup, la période de stage est l’occasion de comprendre le contexte institutionnel dans lequel s’inscrit le métier d’animateur et d’anima- trice socioculturelle, de se constituer un premier réseau professionnel et surtout de confirmer le choix de son orientation. «Ce stage m’a permis de consolider mon choix professionnel. Par cette expérience, j’ai choisi l’orientation animation socio- culturelle pour la suite de ma formation à la HETS. » David Amstutz, étudiant HETS en 2 e année Lors de leur deuxième formation pratique dite « spécifique » (FP2), les stagiaires de 3 e année sont amené·es à conceptualiser, porter et mettre en œuvre un projet d’action. À titre d’exemple et en 2020, Débora Monney, stagiaire à la Maison de quartier des Libellules, a créé une plateforme numérique de partage de références bibliogra- phiques en lien avec l’utilisation de l’espace pu- blic : parcequelarue.com. Pour les futur·es professionnel·les, la crise sanitaire a offert l’occasion de s’adapter à de nombreuses situations, parfois inattendues, et de mettre en œuvre de nouveaux projets novateurs. De ce fait, des stagiaires ont pu valoriser leurs compétences techniques et numériques auprès des équipes, comme la mise en place et l’ani- mation de visites virtuelles dans une maison de La Fondation s’engage activement dans la formation initiale des jeunes du canton. Elle accueille et forme chaque année des apprenti·es assistant·es socio-éducatif·ves (ASE) ain- si que des stagiaires HETS et ASE. En parallèle, elle compte parmi son personnel plus de 60 praticiennes et praticiens formateurs formés. Une manière de promouvoir l’animation socioculturelle et de préparer la relève. quartier. Un bel exemple d’inversion de la rela- tion d’apprentissage. Enfin, les stagiaires apportent généralement aux équipes un autre regard, des intentions intéres- santes et innovatrices. «Les étudiant·es amènent un regard nouveau, ils permettent une remise en question perpétuelle. C’est également très formateur pour le reste de l’équipe qui présente ses tâches, son implication…» Mélanie Tudisco, praticienne formatrice à la Ludothèque des Pâquis APPRENTISSAGE D’ASSISTANT·E SOCIO-ÉDUCATIF·VE (ASE) En étroite collaboration avec l’Office pour l’orien- tation, la formation professionnelle et continue (OFPC) et l’OrTra santé-social, la Fondation permet chaque année à des jeunes – avec une expérience préalable de moniteur ou monitrice – d’intégrer le cursus d’apprentissage d’assistant·te socio- éducatif·ve en institution (formation duale). En 2020, quatorze apprenti·es ASE FASe et neuf apprenti·es GIAP (groupement intercommu- nal pour l’animation parascolaire) ont suivi leur formation par alternance au sein d’une maison de quartier, d’une équipe TSHM ou d’une lu- dothèque. La diversité des lieux représente un véritable avantage pour les apprenant·es qui ont l’occasion d’évoluer dans différents univers et de comprendre les réalités des différents environ- nements socioprofessionnels. Durant trois ans, les élèves partagent leur for- mation entre apports théoriques à l’école d’as- sistant·es socio-éducatif·ves de Carouge et la pratique leur permettant de développer de réelles compétences en termes d’organisation d’activités sociales, éducatives et culturelles. Bon nombre d’apprenti·es ont acquis les bases indispensables à la pratique du métier d’ASE grâce à leur formateur ou formatrice. Au contact de professionnel·les expérimenté·es, les appre- nantes et apprenants développent également des compétences spécifiques. RÉSEAU DE PRATICIENNES FORMATRICES ET PRATICIENS FORMATEURS La FASe compte parmi ses collaborateurs et collaboratrices plus de soixante praticiennes et praticiens formateurs diplômés du CAS spécifique délivré par la HES-SO. L’institution soutient ce cursus de formation dans le cadre de sa politique de formation continue. Le Secrétariat général met un point d’honneur à animer la construction et la mise en vie d’un véritable réseau de praticien·nes formateur·trices à travers notamment l’organisation de rencontres à chaque période de stage et année d’appren- tissage. À cette occasion, les collaborateurs et collaboratrices peuvent échanger sur leurs pra- tiques, leurs outils de suivi et leurs rapports avec les apprenant·es. Ces rencontres permettent de porter un regard sur les réalités des terrains et l’évolution du métier et de remonter les infor- mations relevantes auprès des écoles et centres de formation. « J’apprends beaucoup sur moi et ma pratique professionnelle en encadrant des apprenti·es et des stagiaires, c’est quelque chose que j’apprécie particulièrement. » Patrick Monteiro, praticien formateur à la Maison des jeunes de l’Éclipse SOUTIEN À LA FORMATION INITIALE DES MÉTIERS DE L’ANIMATION SOCIOCULTURELLE
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