FASe - Rapport Annuel 2020
25 24 RAPPORT ANNUEL 2020, ACTIONS RAPPORT ANNUEL 2020, ACTIONS Au moment de préparer l’été, l’enjeu principal était de tenir compte que de nombreuses fa- milles ne partiraient pas en vacances et seraient présentes sur le territoire genevois. En parallèle, les recommandations sanitaires des autorités fédérales et cantonales évoluaient, entraînant de nombreuses incertitudes et des mises à jour successives des plans relatifs aux actions et des plans de protection. Comment répondre à la demande des enfants, des jeunes et des familles ? Comment animer l’espace public après une période inédite de semi- confinement et malgré des restrictions persis- tantes concernant la possibilité de se rassembler et d’organiser des manifestations publiques ? MOBILISATION DES ÉQUIPES Les centres et les équipes ont relevé le défi grâce à un élan et une mobilisation magnifiques. Men- tionnons également la rapidité avec laquelle cer- tains projets ont été montés. Le présent article ne peut pas mettre en évidence toute l’originalité des différentes initiatives mais reprend quelques illustrations. L’ouverture des actions destinées aux enfants a été quasi optimale. Mieux, certaines équipes ont pu renforcer les activités en accueil libre et en centres aérés afin de faire face à une forte demande parentale. Par exemple : pré en bulle est passé de 30 à 40 jours de centre aéré et le Centre de loisirs de Veyrier de 20 à 30 jours. Les équipes ont adapté leurs activités estivales pour répondre à l’évolution constante des prescriptions sanitaires et aux besoins d’une population qui allait rester, durant l’été, à Genève. Le Secrétariat général et les communes ont apporté leur soutien avec notam- ment des fonds supplémentaires. Retour sur une forte mobilisation de l’institution afin de proposer au public une offre élargie. FONDS D’APPUI DE LA FASe La FASe a donné certaines impulsions. Elle a notamment offert la possibilité aux équipes de déposer en urgence des projets dans le cadre du Fonds FACS (Fonds d’appui à la mise en œuvre de la politique de cohésion sociale en milieu urbain). L’objectif était de favoriser la mise en place d’activités spécifiques dans des quar- tiers présentant les plus fortes inégalités socio- économiques et dans lesquels il est nécessaire d’enrayer la dégradation des conditions de vie sociale des habitant·es. Huit initiatives ont pu être soutenues en urgence. Certaines proposaient diverses activités créa- trices ou développaient des actions permettant d’impliquer les jeunes dans la vie du quartier ; en leur donnant, par exemple, des opportunités de réaliser des petits jobs. Cela a été le cas sur les plages de Versoix ou dans le cadre des animations organisées dans le quartier de Gennecy à Avully. Un projet de radio locale a également vu le jour à Plainpalais avec la participation de jeunes et de seniors. En revanche, la deuxième édition du terrain d’aventures éphémère la Place aux enfants a été reportée à l’année prochaine, les conditions du succès n’étant pas réunies. Comme la tradition le veut depuis de nombreuses années, Ados été 1 a permis de financer douze projets en faveur des adolescent·es. Plusieurs camps prévus à l’étranger ont toutefois été an- nulés ; certains replanifiés en Suisse. En outre, et pour la deuxième année consécutive, une vingtaine de requérant·es d’asile mineur·es non accompagné·es (RMNA) – dont quinze jeunes devenu·es depuis majeur·es – ont occupé une fonction d’aide moniteur·trice dans plus d’une dizaine de centres aérés pour enfants. LES COMMUNES EN SOUTIEN Les communes ont par ailleurs mis à disposition des soutiens financiers complémentaires pour développer des activités durant l’été. Certaines équipes TSHM ont ainsi renforcé leur action avec une présence pendant toutes les semaines de pause estivale. L’équipe Rhône-Champagne du BUPP a alors mis en place des tournées de prévention à vélo électrique dans les parcs et intensifié l’animation Bernex Plage. En outre, des jeunes ont pu se rendre utiles bénévolement dans le cadre des plans de solida- rité communaux liés au coronavirus. Cela a été le cas pour quinze ados de Versoix ; ils/elles ont participé à la distribution alimentaire organisée durant l’été à Palexpo par sept communes de la rive droite. Les manifestations publiques d’envergure, telles les fêtes de quartier – qui font partie de l’ADN de l’animation socioculturelle – ont été annulées ou redimensionnées. Les habitant·es ont pu participer à de nombreuses mini-manifestations organisées à l’échelle de leur quartier. Le projet Tour de plage aux Fontaines de Carouge a ainsi été délocalisé sur plusieurs quartiers, permettant d’aller à la rencontre des habitant·es au pied des immeubles et d’éviter les risques de grands regroupements. Le public a suivi, validé la qualité des animations mises en place et remercié les équipes de s’être mobilisées pour aller à leur rencontre. Ce travail d’adaptation permanent lors de cette période de crise sanitaire se poursuit au quotidien afin de rester au plus près des besoins et des préoccupations des populations. Cette mobilisa- tion s’est encore manifestée avec vigueur durant les vacances scolaires de fin d’année avec des actions et des ouvertures multipliées, notamment lors de la première semaine de janvier. MALGRÉ LA PANDÉMIE, UN FOISONNEMENT D’ACTIVITÉS PROGRAMMÉES DURANT L’ÉTÉ Atelier des cinq sens en forêt, centre aéré du Centre de loisirs de Veyrier. © Centre de loisirs de Veyrier 1 Le Canton soutient depuis 2000 – à hauteur de CHF 75 000 fr./an – des projets ponctuels pour les ados durant la période estivale. La FASe pilote le dispositif avec l’appui d’une commission pourvue d’un·e représentant·e du Canton, des communes, de la FCLR et du SG FASe. Les centres et les équipes ont relevé le défi grâce à un élan et une mobilisation magnifiques. Mentionnons également la rapidité avec laquelle certains projets ont été montés.
RkJQdWJsaXNoZXIy MjE4MDE=