FASe - Rapport Annuel 2019
40 41 RAPPORT ANNUEL 2019, RESSOURCES HUMAINES & FINANCES RAPPORT ANNUEL 2019, RESSOURCES HUMAINES & FINANCES En 2019, la FASe a mis en place 21 sessions, ateliers ou séminaires différents pour un total de plus de 11000 heures de travail cumulées dédiées à la formation interne. La participation a été importante avec notamment 240 partici- pant·es aux quatre rencontres formatives, 130 pour les trois regards croisés et 100 pour le regards croisés et le forum TSHM. 30 ANS DE DROITS DE L’ENFANT Les 30 ans de la Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant méritaient toute notre attention. Nous avons consacré une journée de formation en septembre, avec la collaboration de l’Association 30 Ans de Droits de l’Enfant, Amnesty International, Terre des Hommes Suisse, Enfants du Monde et Friends-International inti- tulée «Éducation aux droits de l’enfant auprès des jeunes, outils et méthodes ». La journée du 20 novembre marquait le 30 e anni- versaire de la Convention. Les enfants, les jeunes et les familles étaient invités à se rendre sur la place des Nations pour un événement festif. Les équipes d’animation se sont fortement mobili- sées et ont accompagné des groupes d’enfants. Enfin, nous avons organisé, en collaboration avec Solidar Suisse Genève, une matinée d’échanges autour de l’approche méthodologique du projet d’expression de jeunes : « De Cochabamba à Genève, les aspirations des jeunes évoquées dans un spectacle chorégraphique». La formation s’est clôturée par la présentation du magnifique et émouvant spectacle Travesia , monté à distance par des jeunes de Cochabamba en Bolivie (Cie DanZur) et de Genève (Cie NoTA & Guests). Ce spectacle a été joué à Genève du 18 au 21 no- vembre, à l’occasion de cet anniversaire. DISCRIMINATIONS ET VIOLENCES DE GENRE Selon ses objectifs stratégiques, la FASe porte une attention spécifique à la prévention des dis- criminations de genre, du sexisme ordinaire et des violences sexuelles. C’est pourquoi deux de- mi-journées ont été planifiées en mai et en juin afin de poursuivre les réflexions déjà amorcées depuis plusieurs années. Durant sa passionnante introduction, Caroline Dayer nous a donné des outils pour (ré)agir face aux violences et discrimi- nations de genre, à travers de multiples exemples imagés. Notre collègue Isabelle Johner, membre du groupe de rédaction, a présenté le guide Du sexisme ordinaire aux violences sexuelles : repé- rer pour agir, puis Bulle Nanjoud, du deuxième Observatoire, a évoqué le manuel Le ballon de Manon et la corde à sauter de Noé. Le collectif de collégiennes les meufS a remar- quablement décrit son action dans le cadre de la préparation de la grève des femmes. Ces présen- tations ont été suivies d’une demi-journée d’ap- profondissement en ateliers, auxquels ont égale- ment participé nos partenaires d’Agenda 21 de la Ville de Genève, pour l’animation d’un groupe. AIDE ET ASSURANCES SOCIALES Les animateurs et animatrices ainsi que le per- sonnel administratif en charge de l’accueil dans les centres et de la facturation des activités, sont régulièrement amené·es à répondre à des ques- tions en lien avec l’aide et les assurances sociales. Une journée de formation a été consacrée à ce thème avec des représentant·es du Canton, de l’Hospice général et d’une commune. Ces derniers sont partis de situations représentatives propo- sées par les collaborateur·trices FASe. L’objectif était également de mieux comprendre le fonction- nement et les contraintes de ces institutions en vue d’améliorer les collaborations futures entre les différents partenaires sociaux. LA FORMATION INTERNE, UN OUTIL ESSENTIEL DE COHÉSION INSTITUTIONNELLE La Fondation attache une grande importance à la formation de ses collaborateurs et col- laboratrices, en particulier au travers de sessions organisées à l’interne. Ces formations permettent de renforcer les compétences et de favoriser les échanges de pratiques entre collègues, équipes, membres des comités d’associations et membres du Secrétariat général. Elles favorisent également le sentiment d’appartenance, le développement d’une culture institutionnelle et la réflexion autour des problématiques sociales actuelles. S’ajoutent à ces rencontres formatives obligatoires, pour au moins un membre de chaque équipe, les regards croisés et séminaires facultatifs suivants : » une conférence-débat avec Bernard Wandeler, professeur à la Haute école de travail social de Lucerne, sur l’animation socioculturelle dans 5 ans, » une information concernant les conséquences de la révision de la Loi sur les étrangers, » une rencontre formative intitulée «Compta- bilité pour les non-comptables », » un regards croisés TSHM sur le Sport pour tous et toutes, » un séminaire EPTO – méthodologie d’appren- tissage par les pairs – de quatre jours en ré- sidentiel, suite à la journée de sensibilisation de 2018, » une journée pour l’utilisation de l’improvisa- tion théâtrale dans le cadre de l’animation avec Fausto Borghini, » un séminaire en sept demi-journées animé par Eugénie Montero «Parler pour que les enfants et ados écoutent, écouter pour que les enfants et ados parlent », » la poursuite des séances d’intervision sur la thématique des enfants et ados qui ques- tionnent le cadre et des pratiques globales de l’animation, avec Dimitri Anzules et Francis Loser de la HETS, » la fin de la formation interne des respon- sables et coordinateur·trices d’équipe, avec Jean-François Chapuisat de Swissnova, Gabriel Delaunoy de Carpe Diem Solutions ainsi que Sébastien Gendre du Secrétariat général et les membres du Collège de direction, » la prévention des incendies organisée par l’Office cantonal de la protection de la po- pulation, » les traditionnelles journées d’accueil des nouveaux collaborateur·trices, en mars et en octobre. Dès avril 2020, la Fondation a professionnalisé son approche par l’engagement d’une chargée de formation. Cette nouvelle fonction a pour rôle de recueillir les besoins de formation, de conceptua- liser et d’organiser les formations internes ainsi que d’assurer le développement des compétences et le suivi des demandes de formations indivi- duelles auprès d’institutions externes. © Anne Colliard Spectacle Travesia monté par des jeunes de Cochabamba et de Genève à l’occasion des 30 ans des droits de l’enfant.
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