FASe - Rapport Annuel 2016

RAPPORT ANNUEL 2016, RESSOURCES HUMAINES & FINANCES 46 L’exercice comptable de la Fondation genevoise pour l’animation socioculturelle (FASe) s’est clô- turé par un bénéfice de 91141 francs. Ce résultat porte le niveau des fonds propres à 1061442 francs au 31 décembre, ce qui représente 2.10% des recettes d’exploitation de l’année. Il est im- portant de rappeler que la fondation a été consti- tuée sans capital de dotation. RESSOURCES D’EXPLOITATION Les ressources directement gérées par la FASe s’élèvent à 50461830 francs, soit une progres- sion de 2 435 239 francs par rapport à 2015 (+ 5.07%). La subvention cantonale octroyée par le Département de l’instruction publique, de la culture et du sport (DIP), de 23328898 francs, a néanmoins diminué de 0.61%. Cet indice mérite d’être nuancé. En effet, comme l’année précédente, il est le résultat net de deux tendances inverses. Au chapitre des augmen- tations, hormis l’ajustement qui se rapporte à l’avant-dernière tranche connue de la hausse de la cotisation à la Caisse de prévoyance de l’Etat de Genève (CPEG), la fondation a reçu un com- plément de subvention consacré à la poursuite de la mise en œuvre du projet pilote « accueil à la journée continue » (pour l’accueil d’élèves du cycle entre midi et deux). Cette action démarrée à la rentrée scolaire 2015 se déploie pour la première fois sur une année complète. Mais du côté des baisses, le canton continue d’appliquer aux institutions subventionnées une réduction sur les montants accordés l’année précédente. Pour la fondation, il s’agit cette fois-ci d’une diminution de 1.6%. APPUI POUR CLASSES D’ACCUEIL D’autres subventions cantonales spécifiques fi- gurent dans les produits pour 839825 francs soit le double de l’exercice précédent. Comme les années antérieures, des organismes tels que le Fonds jeunesse, le Bureau d’intégration des étrangers, le Secrétariat général du DIP ou encore le Département de l’emploi des affaires sociales et de la santé (DEAS) répondent positivement à des sollicitations des équipes ou du secréta- riat général de la FASe. De surcroit en 2016, il convient de mettre en exergue l’octroi d’une subvention de plus de 753000 francs allouée par le Département de la solidarité et de l’em- ploi (DSE) dans le cadre de la poursuite d’une opération d’envergure initiée à l’automne 2015, c’est-à-dire l’accueil scolaire et périscolaire, dans les meilleures conditions possibles, de jeunes mi- grants arrivés nombreux. Cet apport a permis la création de 14 classes d’accueil supplémentaires du post-obligatoire qui ont été ouvertes jusqu’à fin juin. La subvention accordée à la fondation intégrait toutefois, en plus de la prise en charge de ses activités socioculturelles, le montant des traitements des enseignants mis à disposition par le DIP. Cette part qui lui a été reversée émarge dans les charges à la rubrique des prestations fournies par des tiers. COMMUNES : HAUSSE DE 8% Les subventions communales progressent quant à elles de 1825350 francs, soit de 8%, en raison de créations de postes qui visent à ré- pondre à de nouveaux besoins sur le terrain et également suite au rattachement à la FASe des ressources humaines de l’association Boîte à boulots – Vers l’intégration et l’autonomie. Les données rapportées dans les états financiers ne tiennent toutefois pas compte de tout un pan des ressources du dispositif, c’est-à-dire des subven- tions de fonctionnement directement versées par les communes à leurs centres, des recettes propres de ceux-ci, ainsi que les éléments dits non monétaires (valeurs locatives des locaux mis à disposition). Ces ressources indirectes sont reprises dans le tableau «Répartition des ressources entre les partenaires » figurant aux pages 44 et 45 de ce rapport. AUTRES CONTRIBUTIONS Enfin comme chaque année, plusieurs donateurs apportent leur aide et sont chaleureusement remerciés ici. Tous ne peuvent être cités mais saluons en particulier la Loterie romande ainsi qu’une fondation privée genevoise, contributeurs des sommes les plus importantes. Ce descriptif succinct des ressources ne serait pas complet sans mentionner l’apport considérable des heures de bénévolat consacrées au pilotage des actions des centres et à la participation aux différentes instances de la FASe. La valorisation de ces prestations approche les 4000000 de francs. DES FINANCES SAINES L’analyse de l’année 2016 montre une participation en hausse des communes. Des res- sources exceptionnelles ont été consacrées à l’accueil de mineurs non accompagnés.

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