FASe - Rapport Annuel 2016
RAPPORT ANNUEL 2016, RESSOURCES HUMAINES & FINANCES 40 Chaque année, la Fondation genevoise pour l’ani- mation socioculturelle (FASe) propose des for- mations et des moments de réflexion à ses colla- borateurs et collaboratrices. Soit une population de plus de 1000 personnes. Tous les nouveaux venus assistent à une forma- tion d’introduction de deux jours où l’institution est présentée dans sa globalité. Les «Rencontres formatives » sont quant à elles suivies au mi- nimum par un représentant de chaque équipe d’animation et TSHM. Elles sont ouvertes aux bénévoles des comités qui gèrent les centres et aux partenaires de la FASe dans les communes. Les «Regards croisés » sont eux proposés sans autre obligation. Enfin, des séminaires théma- tiques sont organisés avec, pour certains, un nombre de participants limité. PRÉVENIR LA RADICALISATION En février 2016, la rencontre «Prévenir la radi- calisation : quels rôles pour les professionnels FASe ? », a réuni 130 personnes. « L’animation socioculturelle ne devrait à priori pas avoir à traiter de questions de radicalisation. Cependant nous sommes aujourd’hui confrontés à une probléma- tique de fond», a expliqué le secrétaire général de la FASe, Yann Boggio. Il a rappelé le rôle de la fondation dans la construction du vivre ensemble, que la radicalisation met aujourd’hui en danger. Professeur à la HETS de Genève, Laurent Wicht a notamment rappelé la présence à Genève de 1000 jeunes qui décrochent ou ont décroché du système scolaire et le fait que ceux-ci sont amenés à se projeter en tant que gagnants ou perdants du processus de mondialisation économique. «Dans ce contexte, le recours à des formes religieuses simplifiées qui donnent facilement des repères stables, des lignes de conduite à tenir pour arriver à exister dans la complexité de notre monde au quotidien, peuvent les séduire », a-t-il prévenu. Parmi les autres intervenants : Hafid Ouardiri, directeur de la Fondation pour L’entre-connais- sance, Nicolas Roguet, responsable du Bureau d’intégration des étrangers et Thierry Apothéloz, vice-président de la FASe, notamment. FAVORISER LA PARTICIPATION Comment favoriser les initiatives locales et mo- biliser les habitants du quartier ? Tel a été l’objet d’une «Rencontre formative » qui a fait suite à une série de trois rencontres concernant l’en- gagement citoyen et le rôle des professionnels FASe dans cette dynamique. Sandro Cattacin, professeur de sociologie à l’Université de Ge- nève, s’y est exprimé. Il a notamment rappelé que contrairement à l’Etat, les associations n’avaient pas de frontières. «Nous ne sommes pas nés en tant qu’individus concurrentiels mais comme des personnes s’engageant (...) pour le bien commun. », juge-t-il. D’où le rôle fondamen- tal de la cinquantaine de structures associatives réunies sous l’ombrelle de la FASe et qui sont l’expression de l’initiative citoyenne. FOCUS SUR LES FORMATIONS INTERNES 2016 En 2016, la FASe a proposé 16 rencontres formatives et de réflexion à ses collabora- teurs-trices. Cette offre a réuni un total de près de 400 participants. Les thèmes abordés sont à la fois professionnels et sociétaux. © Pierre Descombes
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