FASe - Rapport Annuel 2016
25 RAPPORT ANNUEL 2016, ACTIONS qui ce lieu est prêté offre aux jeunes musiciens la possibilité d’enregistrer un morceau. En 2016, une compilation des 10 groupes présents dans ce sous-sol communal était programmée, de même que la création d’un morceau en commun. Le travail musical entrepris ici, à l’abri du temps et des regards, offre aussi la possibilité aux jeunes de monter sur les planches et d’expérimenter dif- férentes phases des métiers de la scène. C’est le cas pour le Festival Murs Du Son, événement co-organisé avec la Maison de quartier de Carouge où les musiciens et musiciennes sont amenés à gérer la technique mais aussi à travailler sur l’af- fiche de l’évènement, indique Julie Uhlig. Deux locaux équipés sont également mis à disposition gratuitement des jeunes musiciens débutant un projet musical et souhaitant répéter selon un horaire défini avec l’équipe d’animation de la Maison de Quartier dans le parc Batelle. STIMULER L’AUTONOMIE In fine, ce local en gestion accompagnée consti- tue avant tout un prétexte pour stimuler l’au- tonomie des jeunes et mettre en lumière leurs ressources. « Il s’agit là d’un tremplin à l’ap- prentissage citoyen et à la réalisation concrète de projets où les jeunes laissent émerger leurs compétences et qualités. » «Au début, les jeunes peuvent peiner avec le cadre. A la fin, ils perçoivent la potentialité créative du lieu » © FASe DES LOCAUX ACCOMPAGNÉS EN VILLE ET EN CAMPAGNE La FASe suit une cinquantaine de locaux en gestion accompagnée (LGA) sur tout le canton. Leur propos est notamment de favoriser l’apprentissage de l’autonomie à travers des projets et une convention écrite d’utilisation signée avec les communes, voire avec les centres, qui les mettent à disposi- tion des jeunes. Deux-tiers environ de ces lieux sont consacrés à la musique. Quand il ne s’agit pas de création artistique, les LGA sont d’abord des lieux de rencontre ayant comme vocation de favoriser l’émergence de projets, comme par exemple la création d’une association. A quoi ressemblent les LGA? En Champagne, par exemple, ils peuvent comporter un cana- pé et un baby-foot. Le local est parfois un simple container installé dans la campagne avec un coin dédié aux grillades. La gestion de ces espaces de socialisation est assurée par les TSHM, qui passent à l’improviste ou pour un rendez-vous avec un jeune ou un collectif de jeunes. Plusieurs de ces col- lectifs sont d’ailleurs regroupés sous forme d’assemblée générale.
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