FASe - Rapport Annuel 2015
RAPPORT ANNUEL 2015, RESSOURCES HUMAINES & FINANCES 43 L’expérience accumulée cette dernière année démontre que, la plupart du temps, les collaborateurs s’adressent soit à la directrice des ressources humaines, soit au responsable du suivi des situations complexes. C’est face à ce constat que nous avons tous deux décidé de collaborer plus étroitement et de « baliser » plus formellement notre action commune. Le simple fait de travailler en binôme femme-homme est important: le collaborateur peut ainsi opérer le choix qui lui convient en fonction de ses envies, de ses besoins et des particularités de la situation qu’il vit. Dans ce travail à quatre mains, nous avons aussi choisi d’activer des principes fondamentaux communs, tels que la complémentarité, la subsidiarité, la confiance, la rigueur, la réactivité et l’engagement. Nous utilisons au mieux nos différences (fonctions, compétences, prérogatives) pour en faire une réelle complémentarité, par exemple dans l’activation de procédures: la directrice des ressources humaines est porteuse d’une dimension hiérarchique, de par son statut et sa participation au collège de direction (CO- DIR), alors que le responsable du suivi des situations complexes n’a aucune prérogative de sanction, mais une visée globale d’accompagnement et de soutien. Nous nous sommes dotés, pour atteindre nos objectifs, d’outils activables en fonction des situations : supervi- sions, entretiens individuels et/ou collectifs, accompa- gnements spécifiques des personnes et des équipes, formations continues, etc. Mais c’est surtout au travers de notre posture, basée sur des valeurs telles que la bienveillance et la coveillance, et sur des principes tels que la souplesse, l’adaptation et la créativité, que se traduit notre action au quotidien. Les intervisions que nous pratiquons régulièrement contribuent aussi à alimenter notre propre remise en question, que nous complétons par une curiosité per- manente pour les apports théoriques concernant le bien-être, les risques psychosociaux ou les mesures de santé et de sécurité au travail. Nous ne pouvions évoquer cette pratique commune sans évoquer un point crucial qui engendre représenta- tions, réactions et réflexions dans pratiquement toutes les situations auxquelles nous sommes confrontés : la confidentialité. Le caractère délicat, voire extrême, des raisons qui motivent un collaborateur ou une équipe à nous contacter suffit à expliquer pourquoi cette question est récurrente et teinte en permanence nos activités. Cela nous permet de définir clairement les contours de notre système et de notre fonctionnement : nous garan- tissons toujours la confidentialité, tant aux collabora- teurs qu’aux équipes dans les limites imposées par les cadres légaux fédéraux et cantonaux et par les textes de référence en vigueur au sein de la fondation. Il est important que chaque situation, de par ses spécificités et ses enjeux propres, soit traitée en tant que telle, et que la personne ou l’équipe concernée en garde une certaine maîtrise. Ces différents cadres, les fonctions différenciées des intervenants et les compétences mises en œuvre permettent de réguler et de définir, clairement et conjointement, le niveau de confiden- tialité qui paraît alors le plus adapté. Le mot-clé à retenir est simple: la confiance . C’est un processus qui implique autant celui qui la donne que celui qui la reçoit, qui est fragile, facilement re- mis en question… Mais c’est aussi le catalyseur, le fil conducteur, le plus important dans la prise en charge et la résolution des situations qui peuvent survenir. Dès lors, l’objectif général de notre binôme particulier est de faire en sorte que chacun d’entre vous se sente en confiance et pense à faire appel à nous lorsqu’une difficulté se présente. À nous d’être présents et ouverts, à nous de susciter, puis de se montrer dignes de la confiance que vous nous témoignerez… Au-delà de toute velléité de com- munication, de toute justification institutionnelle, nous savons que seul le temps parlera pour nous : nous le prendrons et le prenons déjà. Pour vous. Nathalie Maître Directrice des ressources humaines de la FASe Sébastien Gendre Responsable du suivi des situations complexes et des supervisions de la FASe
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