FASe - Rapport Annuel 2015
RAPPORT ANNUEL 2015, FONDATION 23 certain que plus les objectifs sont spécifiques, plus il sera difficile à ceux qui n’y sont pas directement liés de se sentir concernés. VALORISATION DE L’ANIMATION SOCIOCULTURELLE Nous sommes aussi persuadés que le travail rendu possible par le processus des conventions tripartites est une initiative parmi d’autres en cours qui permet- tra une meilleure valorisation et reconnaissance de la qualité du travail mené dans le champ de l’animation socioculturelle. Pas tant grâce à la disposition d’un outil technocratique de plus, mais bien grâce à la possibilité donnée de mieux expliciter et rendre visible sa pratique ainsi que de montrer la cohérence d’ensemble de ce qui est développé sur le territoire genevois. ENJEUX POUR L’AVENIR L’évaluation des conventions commence à prendre forme, mais le processus étant encore balbutiant, il reste difficile de mesurer l’impact auprès des popu- lations que nous pourrions attribuer aux conventions. Il reste encore nécessaire de se donner les moyens d’évaluer le processus mais il serait également oppor- tun de pouvoir se donner quelques outils pour évaluer l’impact. Comme cela était mentionné précédem- ment, mettre sur pied des actions dans un quartier jusqu’ici oublié est déjà une forme d’impact que l’on peut mettre en avant. Au niveau de l’investissement dans cette convention, la question suivante se pose: faut-il encore mettre de l’intensité dans cette démarche pour que les gens adhèrent davantage, au risque de créer une forme de découragement, ou faudrait-il la rendre plus simple, plus accessible ? Nous réfléchissons actuellement à la façon de simplifier la démarche, bien clarifier les niveaux entre la vision commune vers laquelle tendre et les objectifs propres à chaque structure. Il est né- cessaire de sortir de ce mouvement de balancier entre ces deux pôles qui provoque des confusions. Nous l’avons déjà simplifié dans certaines communes, lorsqu’il n’y a qu’une équipe TSHM, ou un centre et une équipe TSHM en couplant la séance annuelle de suivi des conventions avec une séance de groupe de pilotage TSHM, qui a lieu deux fois par an. Il n’empêche que si les équipes ont parfois de la peine à s’approprier les démarches, on ne peut qu’encou- rager certaines communes à s’impliquer davantage, par exemple dans une collaboration plus étroite dans la définition des objectifs et une implication à leur niveau dans la mise en œuvre de ceux-ci pour la part qui leur revient. En Ville de Genève, les négociations se poursuivent avec les associations concernant la participation du SG de la FASe, via sa coordinatrice région, aux séances annuelles avec chacune des maisons de quartier et centres séparément. Nous estimons en effet qu’un processus tripartite doit se faire avec les trois parties, même si nous ne contestons pas le fait que chaque centre puisse éprouver le besoin d’un rapport privilé- gié avec la Ville de Genève pour traiter les questions qui les concernent plus directement, notamment en lien avec la mise à disposition des équipements et des budgets de fonctionnement. Les séances thématiques communes ne remplacent pas ce travail commun sur les objectifs propres à chaque centre. Le SG de la FASe et la Ville de Genève ont ainsi proposé une révision de la convention destinée à éviter les interprétations. En conclusion, nous sommes face à une situation passionnante car nous vivons un processus qui est emprunt de forces et de faiblesses. En réussissant à mieux mettre en évidence les plus-values appor- tées par la mise en œuvre de ces conventions, nous faisons le pari que tous les acteurs pourront encore mieux s’y identifier.
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