FASe - Rapport Annuel 2015
RAPPORT ANNUEL 2015, FONDATION 21 améliorer la diversité de la population fréquentant l’accueil libre ; » Organiser le travail de manière commune à plu- sieurs équipes, notamment centres-TSHM, en vue d’avoir une meilleure appréhension du territoire et d’offrir des réponses mieux coordonnées et plus efficientes, proposer des actions communes pour des populations telles que les adolescents et jeunes adultes ; » Intensifier les partenariats avec les autres acteurs locaux, améliorer les articulations entre structures FASe et avec les autres structures actives dans une commune. Renforcer le lien avec les habi- tants, favoriser la démocratie participative et la citoyenneté ; » Améliorer la visibilité et l’accessibilité de la po- pulation aux actions menées, en développant par exemple les outils de communication (élaboration de plaquettes d’informations communes) et des outils mobiles pour aller au contact de la popu- lation, notamment des enfants issus de milieux précaires ; » Intensifier et diversifier les actions proposées, soutenir la réalisation de projets, développer des actions répondant aux besoins exprimés par les diverses populations, développer des actions ori- ginales et mobilisatrices pour les jeunes (comme des voyages solidaires), vérifier l’opportunité de développer des actions durant la période de va- cances de Noël, poursuivre le développement du dispositif vacances, repenser les horaires d’ouver- ture ; » Favoriser l’intégration sociale des jeunes les plus fragilisés, augmenter la cohérence des actions visant l’insertion sociale et professionnelle, déve- lopper les opportunités de proposer des «petits jobs » pour répondre aux attentes des jeunes ; » Prévenir les conduites à risques, intensifier le travail de prévention, notamment via la préven- tion des consommations abusives de substances psychotropes licites et illicites, jeux d’argent ou électroniques ; » Améliorer la coordination des actions de la préven- tion et de la sécurité, particulièrement concernant la gestion des espaces publics ; » Travailler l’articulation entre le social et le culturel. » Favoriser la mise en place de projets intergénéra- tionnels ; » Sensibiliser au développement durable, encourager la mobilité douce ; » etc. Nous retrouvons ici des objectifs socioculturels et so- cio-éducatifs que l’on peut considérer comme relati- vement classiques. Ce n’est donc vraisemblablement pas tant l’originalité des objectifs qu’il faut chercher dans ce processus, mais bien davantage d’une part, leur lisibilité et leur adoption concertée sur la base de diagnostics locaux en révision constante et, d’autre part, la volonté de renforcer l’offre et l’accès des po- pulations à celle-ci, et celle de promouvoir de meil- leures articulations entre les acteurs pour favoriser l’atteinte des objectifs. Les conventions sont un instrument très utile pour l’institution FASe. Elles permettent justement de fa- voriser ce regard d’ensemble, de le transmettre d’une région à l’autre, de prendre en compte les besoins et préoccupations issus du terrain et pour le coordina- teur région d’apporter un soutien méthodologique aux équipes en se basant sur ces éléments. SUR LA FORME La démarche d’élaboration des conventions tripartites a certes été consommatrice en moyens humains et en temps, mais nous pouvons la considérer comme un investissement. Au regard de l’état d’avancement et de la lisibilité de la démarche, voire de la production réalisée, cela peut paraitre disproportionné. Toutefois, cet investissement est un passage nécessaire pour fa- voriser la mobilisation des acteurs, leur faciliter l’ap- propriation de la philosophie des conventions et les convaincre qu’ils sont concernés et peuvent apporter leur pierre à l’édifice. De nouveaux partenariats se sont construits ou ont été réanimés et cet objectif de mobilisation des par- tenaires autour d’une table de négociation commune fait l’objet d’une forte adhésion sur tous les secteurs. Incontestablement, les conventions tripartites sont por- teuses de signes et d’une dynamique positive car elles constituent un moyen unique de rencontre entre acteurs associatifs et institutions. Outre la reconnaissance de leur action, les premiers voient dans les conventions le support indispensable à la poursuite du dialogue avec les seconds, cette coopération aboutissant à la mise en œuvre d'actions concertées. SUIVI DES CONVENTIONS Il n’est pas facile de donner vie dans l’intensité et la durée à ces conventions tripartites. Le risque est qu’elles restent ou redeviennent progressivement un outil inutile auquel plus personne ne fera référence. Il ne suffit donc pas de signer une fois et de faire en- suite dormir le document dans un tiroir, comme cela a manifestement été le cas des anciennes conventions. Les attentes et priorités peuvent évoluer dans le temps, d’où l’intérêt d’en faire un processus vivant qui vaut la peine d'être entretenu et nourri. Mais ce n’est que si ce travail fait sens pour chacun des partenaires que cela sera possible. Il faut donc que la plus-value soit visible et celle-ci est vraisemblablement encore trop timide au regard de l’investissement que cela demande en dehors du quotidien.
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