FASe - Rapport Annuel 2015

RAPPORT ANNUEL 2015, FONDATION 20 comment elles mettent en œuvre des moyens de les faciliter sur le plan politique, financier ou du dévelop- pement des compétences métiers. Ce processus permet également de mieux se connaître et de se reconnaître les uns les autres. Ainsi, cette double démarche de clarification des attentes des communes envers la FASe et d’explicitation du travail développé sur le terrain a permis de sortir du flou, voire du mécontentement que pouvaient parfois res- sentir les communes vis-à-vis de l’institution FASe et de son secrétariat général, ainsi que des équipes. Un avantage de l’expression des attentes est d’expliciter les pratiques des équipes et d’éviter les malentendus. Ainsi, on reprochera plus difficilement à une structure associative ou à une équipe hors murs de ne pas avoir mis en œuvre une action qui ne lui a pas été demandée. Cela a aussi permis de mieux mettre en évidence les possibilités et limites d’intervention de chacun. C’est particulièrement pertinent en ce qui concerne les équipes hors murs dont le champ d’intervention est souvent plus difficilement perceptible que celui des centres. A titre d’exemple, ce processus a notamment permis de restaurer la confiance dans le cadre des conventions bipartites avec des communes comme Pre- gny-Chambésy et Bellevue, et probablement évité que certaines communes ne sortent du giron de la FASe. DYNAMIQUES TERRAIN Au niveau des dynamiques de terrain, les conventions ont permis de nombreux apports positifs: renforce- ment concret du travail entre centres et hors murs dans plusieurs communes, développement d’actions dans des quartiers jusqu’ici laissés-pour-compte des actions d’animation, développement de collaborations à l’échelle d’une région entre plusieurs équipes et as- sociations de centres. C’est notamment le cas à Arve- Lac où l’ensemble des acteurs FASe, en collaboration avec les magistrats, cherchent à développer une po- litique véritablement régionale, à travers des actions conjointes. Ainsi, les équipes hors murs et les centres Point d’Interro et de la Rampe conçoivent et réalisent aujourd’hui des actions en commun, ce qui n’était pas le cas auparavant. De même, les comités de ces deux centres ont commencé à se rencontrer pour partager leur vision du territoire. Le rôle du coordinateur région a été déterminant pour favoriser ces prises de contacts et cette vision régionale globale. Certes, de nombreuses collaborations entre structures FASe d’une même commune existaient déjà et en cer- tains lieux, il n’a pas été nécessaire d’attendre sur les conventions pour que cela se fasse. Par contre, dans certaines communes, les conventions ont clairement permis de les renforcer, voire de les initier. Elles ont favorisé une meilleure synergie entres centres et TSHM avec la proposition d’actions menées ensemble sur la base d’un diagnostic commun, comme par exemple les plans d’action adoptés au Grand-Saconnex, à Versoix, à Chêne-Bourg, à Carouge et à Avully. Ou encore avec le partage de diagnostics débouchant sur la mise en place d’actions communes, par exemple, la mise en place d’un groupe Insertvision sur Meyrin, qui a travaillé, entre autres, sur la couverture des vacances scolaires. De manière générale, la question de la couverture des vacances scolaires a été particulièrement présente sur l’ensemble du canton. Elle a été un vrai objectif por- teur, reflet très souvent d’une volonté communale, du besoin des populations, d’une offre déjà existante mais parfois à développer, insuffisamment coordonnée ou communiquée. Ce qui permet au final un impact posi- tif et mesurable pour la population. A Onex, le travail autour des conventions a permis une bonne synergie entre l’équipe BUPP et le service jeunesse et action communautaire (SJAC) de la commune, en développant des actions à partir de points d’attention déterminés entre la municipalité et le SG de la FASe. De même, malgré le fait que les «populations-cibles » sont très différentes, un objectif commun entre les TSHM et le jardin Robinson d’Onex a été inscrit afin de favoriser l’accès des enfants et familles aux offres d’animation. En nous attardant, à titre d’exemple, sur la commune de Lancy, voici les éléments que nous pouvons mettre en évidence: dans une logique de renforcement de la cohésion sociale en milieu urbain, des actions ont été initiées dans les quartiers des Mouilles et des Palettes, en lien avec les groupes d’acteurs existants, avec un soutien au partenariat et à la mise en réseau. Les ac- tions développant les partenariats interquartiers ont aussi été valorisées. Une réflexion a été mise en place sur les modalités d’accueil et de travail en commun durant les vacances. De plus, un centre aéré a été mis en place au Petit-Lancy. Sur le volet intercommunal Onex-Lancy, la commune d’Onex s’est engagée dans le cofinancement du terrain d’aventures du Petit-Lan- cy, situé sur la commune de Lancy, mais également fréquenté par des habitants d’Onex. CONTENU DES OBJECTIFS Il n’est pas aisé de se lancer dans une vision transversale des objectifs communs adoptés dans les communes, d’autant que ceux-ci peuvent concerner une ou deux équipes inscrites sur un territoire donné, comme ils peuvent en concerner un nombre plus conséquent. Nous pouvons néanmoins en mettre quelques-uns en évidence : » Intensifier les diagnostics territoriaux ; » Etre actifs dans l’accompagnement du dévelop- pement de nouveaux quartiers ou/et de nouvelles maisons de quartiers ; » Développer les dispositifs à l’échelle d’un quartier, auprès des jeunes adultes, auprès des 12-25 ans, accompagner le passage à la majorité ; » Favoriser le renouvellement de la population d’un local d’accueil libre en diminution de fréquentation,

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