FASe - Rapport Annuel 2015

RAPPORT ANNUEL 2015, FONDATION 19 entre partenaires, y compris au niveau financier, en vue de répondre aux attentes mutuelles par des objectifs et des plans d’actions validés par l’ensemble des par- ties; objectifs valables pour un centre, communs à deux équipes ou encore à l’ensemble des centres situés sur un territoire. En termes de postures respectives et de philosophie d’intervention, on se retrouve ainsi davan- tage dans des relations de partenaires visant ensemble les mêmes buts que dans des relations de prestataires. Cette démarche a permis de cimenter les partenariats sur la base de visions partagées. Elle a eu le mérite de mettre les acteurs autour de la table pour tenter de définir ensemble ce qu’il est important de dévelop- per dans la période à venir, de mettre en évidence les problématiques ou territoires pas suffisamment pris en considération par nos actions ou encore les initia- tives jusqu’ici parallèles et méritant d’être pensées, voire réalisées, en commun. Elle a permis d’améliorer la connaissance mutuelle des éléments de contexte et de favoriser la construction de diagnostics com- muns nécessaires pour pouvoir s’engager dans des projets portés conjointement. Engager une démarche de projet présuppose l’identification d’éléments, qui, par une lecture critique et dans une situation donnée, suggère une possibilité d’amélioration. Le projet doit par conséquent s’entendre comme le désir de modifier, d’adapter, de changer, d’améliorer. La convention tripartite (CT) est un outil, non pas une fin en soi. Un outil qui aide les équipes et les associations à structurer leur travail, à le penser, à le conceptualiser, à avoir un langage commun entre elles et avec la commune. Le terme «plan d’actions » est entré dans les mœurs. Les actions ne se limitent pas à ce qui est mentionné dans les conventions tripartites, mais ce processus permet notamment le développe- ment d’un travail sur la question des priorités, en se donnant l’opportunité de s’extraire du quotidien dans lequel chacun est plongé. Certes, la définition d’ob- jectifs prioritaires qui fassent sens est parfois fasti- dieuse et il faudra vraisemblablement encore un peu de temps pour se familiariser avec ce type d’outils. Les équipes peuvent avoir de la peine à poser les actions prioritaires et à expliciter les actions pour les valoriser. C’est une des utilités des conventions: communiquer sur ce qu’on fait, le rendre visible aux partenaires, aux autorités politiques. Une des difficultés constatées dans une telle démarche est que toutes les actions déjà réalisées par un centre ont du sens pour celui-ci, et la plupart du temps du succès auprès des publics concernés. Pourquoi vou- loir alors compliquer le travail en cherchant à définir des objectifs prioritaires ? L’idée n’est pas de créer des objectifs par principe, mais bien de tenter de mettre en mots ce qui est déjà réalisé et de l’inscrire dans une vision plus globale. C’est aussi de se demander en quoi chaque action peut contribuer à l’objectif priori- taire adopté. Lorsqu’on entend favoriser la diversité et faciliter l’intégration d’enfants ou de jeunes à besoins éducatifs particuliers, chaque lieu peut ainsi regarder comment chacune de ses activités permet d’y contribuer ou non, la FASe et les communes peuvent examiner

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