FASe - Rapport Annuel 2015
RAPPORT ANNUEL 2015, FONDATION 18 LES ÉLÉMENTS MARQUANTS, SUR LE FOND Relevons, en premier lieu, la multiplicité des situa- tions rencontrées. Pour mémoire, la FASe regroupe 45 centres et 11 équipes hors murs dans 41 com- munes, sans mentionner les projets spécifiques qui ne font pas l’objet des 25 conventions signées. Nous n’observons pas tant de différences entre les régions, mais de réelles spécificités liées à la taille de la com- mune, à l’existence d’un service social et/ou jeunesse, à l’absence de centre sur la commune ou au contraire à la présence d’un ou plusieurs centres, etc.Ainsi, les conventions s’élaborent autant avec la Ville de Genève qui dispose de 16 centres sans que les TSHM ne soient rattachés à la FASe, qu’avec le groupe des communes de la Champagne qui dispose d’une équipe hors murs, d’un jardin Robinson et d’un centre de rencontres situé à Avully ; ou encore avec la commune de Versoix, qui dispose d’un centre et d’une équipe hors murs. Les processus mis en œuvre sont donc nécessairement différents. Elaborer des objectifs communs lorsqu’il y a une ou deux équipes actives sur le terrain est une autre démarche que lorsqu’il y en a dix ou seize. Comme nous le verrons par la suite, cette diversité est souhaitable mais rend parallèlement la lisibilité globale de la démarche en cours relativement difficile. LIENS ENTRE LES PARTENAIRES Au niveau du lien entre les partenaires, relevons que grâce au travail sur les conventions, certaines communes ont pu élaborer une politique jeunesse jusqu’ici non formulée, parfois avec le soutien de la FASe. Globale- ment, les communes ont ainsi pu exprimer clairement leurs attentes en matière de politiques jeunesse et so- ciale vis-à-vis des structures FASe et des associations qu’elles subventionnent. La commune pose ses attentes, les associations de centres et équipes TSHM font part de leurs préoccupations et projets à partir des besoins constatés sur le terrain, la FASe, par l’intermédiaire de son secrétariat général (SG), apporte les éléments contenus dans son contrat de prestations avec l’Etat ainsi qu’un soutien méthodologique. La Fédération des centres de loisirs et de rencontres (FCLR) n’est pas signataire. En revanche, elle apporte son soutien aux associations de centres, en particulier à leurs comités. Un travail de négociation et d’élaboration s’effectue CONVENTIONS BI ET TRIPARTITES : DES RÉSULTATS PROBANTS ET DU CHEMIN À PARCOURIR Les conventions tripartites entre la FASe, les communes et les associations de centres (bipartites lorsqu’il n’y pas de centre et uniquement une équipe de travailleurs sociaux hors murs (TSHM)) ont été signées dès la fin 2011, à l’échelle de chaque commune ou, plus rarement, d’un groupe de com- munes. Le regard porté par les partenaires sur ces conventions est le plus souvent limité à sa propre commune ou région. Le texte qui suit vise à proposer une vision globale sur le processus en cours, sur les dynamiques générées et sur les enjeux à venir.
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